Description
GENERALITES
Nom latin : Rosmarinus officinalis ct verbénone
Famille botanique : Lamiacées
Partie distillée : sommités fleuries (ou non)
Origine : France / Pyrénées-Orientales
UN PEU DE CULTURE
Malgré sa ressemblance aux romarins à camphre et à cinéole, on note tout de même un feuillage plus fin, plus clair, plus léger.
La légende veut qu’en1378 un ermite ait donné à la reine de Hongrie, alors âgée de 72 ans, paralytique et souffrant d’arthrite, un breuvage qui lui permit de retrouver sa jeunesse et sa beauté d’antan et d’être demandée en mariage par le roi de Pologne. On parle depuis de la célèbre « eau de la reine de Hongrie », liqueur de jouvence censée surpasser toutes les crèmes et tous les onguents.
Bien avant cette date, le romarin faisait déjà l’objet de louanges. Des rameaux ont été trouvés dans les tombes des premières dynasties égyptiennes.
Plante sacrée chez les Romains, il assurait bonheur aux vivants et un repos éternel paisible aux morts.
Les Romains avaient coutume de le tresser et de confectionner des couronnes réservées aux grandes occasions, principalement les mariages, avant de les déposer sur les tombeaux en guise de protection.
Les chrétiens l’associèrent ensuite à la Vierge Marie, qui aurait étendu sur ses rameaux les langes de Jésus, ce qui expliquerait la couleur bleue de ses fleurs et sa floraison le jour de la Passion.
Dioscoride et Téophraste le conseillaient comme remède aux affections de l’estomac et du foie, Galien comme remède contre la jaunisse et les troubles de la vision.
Mme de Sévigné (1626 –1696), dans une lettre adressée à sa fille, la comtesse de Grignan, lui conseille l’eau de romarin et lui déclare s’en « enivrer tous les jours […] et la trouver excellente contre la tristesse ».
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