Description
Romarin à Camphre
GENERALITES
Nom latin : Rosmarinus officinalis ct camphre
Famille botanique : Lamiacées
Partie distillée : Rameaux fleuris, ou non
Origine : France / Pyrénées-Orientales
UN PEU DE CULTURE
Le romarin peut atteindre jusqu’à 1,50 m de hauteur, voire jusqu’à 2 m en culture. Il est reconnaissable en toute saison à ses feuilles persistantes sans pétiole, coriaces, beaucoup plus longues que larges, aux bords légèrement enroulés, vert sombre luisant sur le dessus, blanchâtres en dessous.
Leur odeur, très camphrée, évoque aussi l’encens d’où il doit son nom « encensier » en provençal.
La floraison commence dès le mois de février, parfois en janvier, et se poursuit jusqu’en avril-mai.
Certaines variétés peuvent fleurir une deuxième fois en début d’automne.
Les récoltes se font soit en hiver au moment de la floraison, soit en aout, lors de la repousse.
Les 3 types de romarin
On recense 3 types d’huile essentielle de romarin (on parle de 3 chémotypes) dont la composition varie selon le moment de la récolte et le lieu de culture. Elles sont appelées selon le principe actif qui domine sa composition.
Le romarin officinal à camphre, moins antiseptique, mais plus efficace par rapport aux douleurs musculaires.
Le romarin officinal à cinéole, plus expectorant et mucolytique.
Le romarin officinal à verbénone, redoutable pour les problèmes digestifs et hépatiques, mais pouvant être neurotoxique.
Ces trois huiles essentielles sont très populaires, comme l’a toujours été le romarin au fil des siècles.
Au moyen-âge, il était fréquent de porter des sachets de romarin sur soi pour se prémunir des épidémies de peste qui sévissaient.
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