- Déconseillé aux femmes enceintes, ou en période d’allaitement, ainsi qu’aux enfants de moins de 7 ans.
- Déconseillé aux personnes allergiques aux plantes de la famille des lauracées, ou à l’eugénol.
- Nous vous recommandons l’avis d’un médecin pour une utilisation prolongée, surtout ou en cas d’affection de longue durée et/ou si vous suivez un traitement médicamenteux.
Cette huile essentielle ne devrait pas être avalée, mais elle est présentée dans certains compléments alimentaires (de même que des huiles de niaouli et de cajeput), trois huiles provenant toutes d’espèces de Melaleuca, qui sont déconseillées, voire interdites dans certains pays européens, par exemple autorisées en Italie, mais interdites en Belgique, en absorption par voie orale, en raison de leurs potentiels effets neurotoxiques. Sur la base d’allégations, ces compléments alimentaires sont cependant parfois détournés comme traitement d’appoint contre certaines infections (angines, sinusites, cystites…).
En France l’Anses a confirmé en 2020, que d’après les connaissances actuelles, certains composés des huiles essentielles de Melaleuca « présentent des risques neurologiques (niaouli et cajeput), cancérigènes, génotoxiques et potentiellement reprotoxiques. » L’Anses a produit des recommandations pour la conservation, le dosage, d’éviction voire d’interdiction de ces huiles, qui sont notamment à déconseiller aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes.
Pour l’Anses, cette huile contient trois composés préoccupants :
- le terpinèn-4-ol (dont la toxicité testiculaire est démontrée chez le rat),
- le méthyleugénol, présent à très faible dose, mais connu comme génotoxique et cancérogène pour l’Homme,
- l’ascaridole qui se forme quand l’huile n’est pas correctement conservée, dont la toxicité et la présence dans les compléments alimentaires n’a pas encore en 2020 été très étudiée.
Les risques induits par le terpinèn-4-ol et le méthyleugénol varient selon la teneur de l’huile en ces composés, selon le nombre et la taille des gouttes ingérées, et au vu du poids corporel du consommateur.
En 2020, l’Anses a recommandé « aux opérateurs de déterminer le nombre maximal de gouttes à consommer par jour et pour cela, de prendre en compte les teneurs en terpinèn-4-ol et en méthyleugénol dans ces huiles essentielles, la taille des gouttes délivrées par les flacons et le poids corporel du consommateur. Par ailleurs, pour prévenir la formation d’ascaridole, le consommateur doit être informé de la nécessité d’une conservation au frais et à l’obscurité des huiles essentielles d’arbre à thé ».